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Ski de fond 50km : les Français y ont cru

Le 26/02/2006

On attendait la 10e médaille de l'équipe de France, elle n'est pas passée loin. Dimanche, dans le 50km libre de ski de fond, dernière course de ces Jeux à Pragelato, les quatre Français sont restés aux avants postes tout du long. Vincent Vittoz a lâché dans l'emballage final, 9e. l'Italien Giorgio Di Centa l'a emporté, et Emmanuel Jonnier, au bout du compte le meilleur finisseur bleu, a échoué à 8/10e du podium, 4e.

Ils sont encore une bonne dizaine à se disputer le podium à moins d'un kilomètre de l'arrivée, au bout d'une course où les quatre français, Vincent Vittoz, Emmanuel Jonnier, Alexandre Rousselet et Jean-Marc Gaillard n'ont pas quitté les avant-postes.

Le peloton a explosé à 5 km de l'arrivée, lorsque l'Italien Pietro Piller Cottrer et le Tchèque Jiri Magal ont porté une attaque dans la fameuse montée de 2 km précédant la longue ligne droite d'entrée dans le stade. Mais les Français se sont accrochés. Vittoz a répondu à l'attaque, Jonnier a suivi, Gaillard a surmonté le bris d'un bâton et n'a pas lâché prise. Seul Rousselet décroche à ce moment.

Dernier tour, dernière montée. Cette fois, c'est Vincent Vittoz qui attaque : «Je savais qu'il fallait que je durcisse la course à cet endroit, car avec une arrivée comme celle-là, une longue ligne droite, et mon finish qui n'est pas mon point fort, je n'avais aucune chance». L'attaque de "Toz" ne déstabilise pas les principaux prétendants à la victoire.

L'arrivée se rapproche. «A 500 m de la ligne» raconte Vittoz, «Je vois le Russe Dementiev partir et je me dis 'Il nous a fait déjà le même coup dans la poursuite, il faut que je le suive'. Avec Emmanuel Jonnier dans son sillage. Vittoz se retrouve ensuite aux prises avec l'Autrichien Botwinov : «Par deux fois, au moment où j'ai essayé de le passer, il m'a déboîté et brisé mon élan, c'est la course, mais je suis très déçu, car je ne suis pas passé loin».. Il lâche prise dans l'emballage final, tandis Giorgio Di Centa file vers la victoire, suivi de Dementiev et Botwinov, dont Jonnier prend la roue.

Emmaniel Jonnier, pour sa part, dans un dernier effort, y croit jusqu'au bout. «Il me manque deux mètres pour décrocher la médaille, mais je suis tout de même content» dira "Manu".

Cruel échec pour Vincent Vittoz. «Je me suis dit 'Tous ces efforts pour ça'. C'est dur, c'est très dur, mais je suis revenu de bien plus bas et je serai à Vancouver en 2010».