Une belle 4e place pour les fondeurs français
Le 19/02/2006
Christophe Perrillat, Alexandre Rousselet, Emmanuel Jonnier et Vincent Vittoz, ont terminé 4e du relais 4x10km, dimanche matin sous la neige à Pragelato. Le meilleur résultat tricolore aux Jeux est égalé (c'était déjà en relais, à Oslo en 1952). Une réclamation est portée devant le jury d'appel de la Fédération Internationale de ski par l'équipe de France, qui estime que le dernier relayeur suédois a coupé la piste. La Suède a pris la médaille de bronze, l'Italie est championne olympique devant l'Allemagne.
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Vincent Vittoz |
Les Français dans le coup
Christophe Perrillat, premier relayeur en style classique, termine son parcours en 12e position, à 13" des premiers qui se tiennent dans un mouchoir (Canada, Norvège, Allemagne, Suède, Italie). Il lance Alexandre Rousselet qui remonte à la 7e place avec le 4e chrono du parcours. Les Tchèques sont en tête devant la Russie, la Norvège, L'Allemagne et l'Italie, regroupés en un peu plus d'une seconde. La France est à 8"7.
Emmanuel Jonnier s'elance en style libre. Il est aux avant-postes, mais a du mal à résister aux attaques de l'Italien Pietro Piller Cottrer, et se trompe de parcours, est obligé de faire demi-tour, reprend la piste et lance Vincent Vittoz qui raconte : «J'avais dit avant la course que pour être sur le podium, il fallait qu'on soit tous à 100%: on a fait deux super relais en classique mais Emmanuel Jonnier a coincé lors du 3e. Il a dû faire face à un relais terrible de l'Italien Pietro Piller Cottrer, je n'aurais pas voulu être à sa place, mais je pense que c'était son jour sans. On ne lui en veut pas, car lorsqu'on s'est imposé en Coupe du monde à La Clusaz en février 2004, c'est lui qui avait fait son show. Mais honnêtement, je pense qu'on a tous donné 100% de ce qu'on pouvait donner aujourd'hui».
L'incident qui va entraîner la protestation de l'équipe de France se produit avec le quatrième relayeur suédois, Mathias Fredriksson.
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Vincent Vittoz prend date pour le 50 km libre qui se disputera le 26 février. «Je me sens bien, je crois que j'ai fait un bon relais. Je n'ai pas perdu de temps contre des gros clients alors que j'étais seul, dans des conditions de vent difficiles et sur des bosses monstrueuses: devant, Angerer et Fredriksson se relayaient bien. Maintenant, on va rentrer chez nous pour préparer le 50 km et, comme à chaque épreuve depuis le début de ces JO, tout donner pour n'avoir aucun regret».