Antoine Dénériaz veut remettre ça
Le 17/02/2006
Antoine Dénériaz, superbe champion olympique de descente, peut-il poursuivre sur sa lancée dans le Super-G programmé ce samedi à 11h sur le théâtre de ses exploits ? Sa médaille inspirera-t-elle ses coéquipiers Pierre-Emmanuel Dalcin et Yannick Bertrand ? L'équipe de France peut-elle encore bousculer les pronostics face aux Autrichiens et aux Américains ? Tout est possible...
![]() |
Certes, il s'est classé au mieux 16e à Kitzbühel et à Garmisch cette année, mais comme il le rappelle, «à Garmisch, je ne suis qu'à 33/100e du podium. Et maintenant je me fais beaucoup plaisir en Super-G». Antoine Dénériaz en est persuadé : «Mon ski ne va pas s'envoler comme ça. Avec une médaille, mes Jeux sont gagnés. Je vais pouvoir prendre des risques»
Hermann Maier et l'armada autrichienne ? Daron Rahlves, Bode Miller ? Tous battus le 12 février sur la même piste. Alors pourquoi pas à nouveau ? La Banchetta appartient à «Tonio» depuis ce jour de grâce où il a relégué son dauphin Michael Walchhofer à 72/100e et tous les autres à plus d'une seconde.
Et Antoine Dénériaz n'est pas seul. Pierre-Emmanuel Dalcin qui partira avec le dossard n°6 l'affirme : «J'ai revu ma descente. Je termine 11e, à une demi-seconde du podium, en perdant beaucoup sur les parties faciles. Ca ne dépend pas toujours du pilote. Mon ski est là».
Yannick Bertrand se dit motivé par la victoire de son coéquipier dans la descente, ce que résume bien leur entraîneur Mauro Cornaz : «Le résultat de l'autre jour (dimanche), nous a mis de la pêche» Mais il tempère : «Dire qu'on va faire le podium ou gagner, c'est autre chose». Gauthier De Tessières et Yannick Bertrand seront les premiers partants de cette course qui, à l'inverse de la descente, ne bénéficie pas de reconnaissances à pleine vitesse. Ils auront les dossards n°1 et n°2.
En tout cas, ce n'est pas tant la nature du tracé, plus ou moins tournant, qui risque de bouleverser la donne, c'est plutôt la météo. De la neige est annoncée sur Sestrière samedi matin, elle peut évidemment influer fortement sur le déroulement de la course. Aux «Bleus» d'en tirer parti.