[an error occurred while processing this directive] L'Equipe de France olympique aux JO de Turin - L'actualité Raphaël Poirée : "tout le monde m'attend"
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Raphaël Poirée : "tout le monde m'attend"

Le 10/02/2006

A la veille de la première épreuve de biathlon à San Sicario, le 20km dont il est l'un des favoris, Raphaël Poirée a, comme à son habitude, considérablement allégé son ultime séance d'entraînement, abandonnant skis et carabine au placard. Il a préféré se concentrer au calme.

Pendant que ses coéquipiers de l'équipe de France, Vincent Defrasne en tête, se sont livrés à d'ultimes répétitions pendant une heure sous le soleil de San Sicario, Poirée a peaufiné sa préparation selon sa méthode personnelle.

Au programme de l'un des grands favoris du 20 km de samedi, entraînement sur machines d'intérieur et petit footing en matinée autour de Cesana, là où résident les Bleus. Pour entrer de plain-pied dans la compétition, l'Isérois s'est adonné l'après-midi à une séance de travail mental consistant à visualiser la course.

"A la veille d'une épreuve, si vous tirez bien, vous risquez de prendre trop confiance et si vous tirez mal, vous risquez de voir le doute s'insinuer", a expliqué Jean-Pierre Amat, son entraîneur chargé du tir.

A propos de ce 20km qui va lancer sa quête de podiums, Raphael Poirée a déclaré : «C'est l'épreuve la plus facile pour avoir une médaille mais c'est aussi celle qui fait le plus peur. Elle est longue, et puis il y a l'altitude. Il ne faut pas partir trop vite. En plus, le circuit est dur. C'est notamment la seule fois dans l'année où on dispute une compétition à cette altitude (environ 1650 m). Il n'y a même qu'aux JO qu'on est si haut, puisque la dernière fois, c'était à Salt Lake City. Il y a toujours un peu de pression. Tout le monde m'attend. Je m'en mets aussi un peu. Je vais tenter de faire de belles courses et d'avoir zéro regret. A Salt Lake City, j'étais favori, mais il n'y avait pas autant d'attente. Maintenant, les gens me parlent de l'or avant de me dire bonjour". Et à propos de ses principaux rivaux : "En fait, mon seul adversaire, c'est moi-même. Je crains, par exemple, de manquer de confiance. Mais en même temps, j'ai accumulé de l'expérience et cela fait une semaine que je suis là, alors..."

Rendez-vous samedi à partir de 13h à San Sicario.