Patrick Ranvier : "Un vrai potentiel de résultats"
Le 10/11/2005
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Malgré l'absence du hockey sur glace et du curling, cette équipe resserrée présente de forts potentiels. «Notre chef de file est incontestablement Brian Joubert, la plus sérieuse chance de médaille à Turin, affirme Patrick Ranvier. «Mais derrière lui, il y a de réelles perspectives, avec Isabelle Delobel et Olivier Schoenfelder en danse sur glace.
En short track, dans les compétitions individuelles, Stéphanie Bouvier, médaillée européenne en 2004 et qui revient de blessure, doit tirer son épingle du jeu, de même que les relais féminin et masculin.
En skeleton, Philippe Cavoret, 7e des derniers championnats du monde, a effectué une préparation renforcée pour viser une médaille. Nous avons confiance en lui.
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Enfin, en bobsleigh, nous avons un pilote et une équipe d'expérience. Bruno Mingeon participera à ses cinquièmes Jeux. Il a derrière lui un équipage de pousseurs motivés. C'est dans ce domaine que nous avons toujours eu des problèmes, mais aujourd'hui, nous constatons un réel progrès. Il faut savoir que sur la piste de Cesana, la phase de poussée est plus courte qu'ailleurs, disons 5 secondes au lieu de 7 traditionnellement. Ce sont ces deux secondes là qui peuvent peut- être nous permettre de réduire l'écart par rapport aux autres nations. Et le tracé de la piste devrait nous convenir. »
Un encadrement de qualité
Pour préparer ces Jeux, le directeur technique national s'appuie sur trois chefs d'équipe et un adjoint. Une équipe de qualité.
«Jean-Rolland Racle, le directeur du patinage artistique et danse sur glace, est un homme d'expérience incontesté et incontestable. Il a toujours su maintenir une forme d'équilibre dans un milieu difficile. Sa compétence technique est grande, son analyse précieuse.
Patrick Faure, le directeur du bobsleigh, du skeleton et de la luge, est sur le terrain plus manager-coordinateur que technicien. Il part chaque année quatre mois sur le circuit international, loin de chez lui, règle tous les problèmes d'ordre logistique et autres, c'est l'homme de la situation.
Christel Gautier, la directrice du patinage de vitesse et short track, également DTN adjointe en charge de la formation. Elle a permis au short-track d'aller dans le sens de la performance collective, en donnant, comme je le souhaitais, priorité aux relais. Elle a mis ce programme sur orbite, et été la cheville ouvrière de la structuration de cette discipline et de la constitution d'une excellente équipe d'encadrement technique.
Enfin, Yves Hocdé, mon adjoint (champion olympique d'aviron à Sydney en 2000) est à la base de tout le dispositif. Il construit et fait évoluer le haut niveau avec passion et engagement».
Patrick Ranvier part en campagne avec optimisme. : «Nous avons un vrai potentiel de résultats. De bons résultats. Pour les médailles, on verra. Nous savons qu'aux Jeux, des athlètes peuvent aller chercher des podiums là où on ne les attendait pas, nous offrir des satisfactions imprévues. Mais notre bilan sera intéressant, je ne peux pas en douter».