[an error occurred while processing this directive] L'Equipe de France olympique aux JO de Turin - Saint-Moritz 1948 Saint-Moritz 1948 : l'exploit
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Saint-Moritz 1948 : l'exploit

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Oreiller : la passion du risque
Comme pour fêter ses vrais débuts olympiques, après la répétition générale qu'avait été le combiné de 1936, le ski alpin s'est offert à Saint-Moritz un champion de légende : Henri Oreiller (photo).


Dès la descente, le 2 février, le Français frappe fort. Très fort. Bien que relevant d'une récente fracture d'une jambe, le "fou descendant" justifie son surnom sur la piste du Piz Nair qu'il dévale en prenant tous les risques. Il fait passer le frisson dans le camp français quand il franchit sur le seul ski gauche le "mur de la sorcière", principale difficulté du tracé.


Mais son autre sobriquet est "l'acrobate" et il se rétablit miraculeusement. Quand il franchit la ligne d'arrivée, il possède 4 secondes et 1 dixième d'avance sur son dauphin, l'Autrichien Franz Gabl. Oreiller a écrasé la première descente olympique. Il a réussi le plus grand écart jamais réalisé dans une descente aux JO.


La passion de la vitesse
Personnage haut en couleurs, volontiers provocateur, Oreiller n'avait-il pas annoncé avant les Jeux que ses adversaires n'avaient aucune chance de le battre et ne devraient même pas prendre le départ ?


Trois jours plus tard, il est troisième du slalom (photo 1), derrière le Suisse Edi Reinalter et son compatriote James Couttet. A lui le combiné. Deux médailles d'or, une de bronze, il est monté sur tous les podiums.

Tous rendent un hommage unanime à sa glisse extraordinaire, son sens de l'équilibre hors du commun et sa témérité.



Sa passion de la vitesse et des sensations fortes conduit ensuite le funambule du ski français vers la course automobile. Double champion de France des rallyes, en Tourisme, il se tue à 37 ans, le 7 octobre 1962, dans un accident sur le circuit de Linas-Montlhéry, près de Paris (photo 2).