Saint-Moritz 1928 : résumé
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Quel temps !
25 degrés un 14 février
Alors que les 2es jeux Olympiques d'hiver sont organisés en Suisse, à Saint-Moritz, pour garantir la présence de froid et de neige, les organisateurs doivent composer avec des conditions météorologiques inhabituelles pour la saison. La station suisse, située à 1856 m d'altitude, et réputée pour accueillir les grands de ce monde, est victime du foehn, ce vent du sud qui entraîne une montée du mercure. Il provoquera de nombreux reports d'épreuves pendant les 9 jours de compétition.
Le 14 février, le 50 km de ski de fond se déroule par une température de 25 degrés, quand, dans la matinée, elle avoisinait 3 degrés. Ces données météorologiques bouleversent les conditions de neige et de fartage de ce que certains appellent le "marathon des neiges", qui a duré une heure de plus en raison des problèmes de glisse.
En patinage de vitesse, le 10.000 m masculin est annulé. Le dégel ayant transformé la patinoire en une grande flaque d'eau, certains concurrents n'ont pas pu courir.
Pire. Le lendemain, aucune épreuve ne peut se disputer en raison du fort redoux et de la... pluie.
Le "cygne" Sonja Henie
Heureusement, la neige et le froid viennent au secours des organisateurs, qui doivent cependant réduire de 4 à 2 courses le bob à 4.
Alors que dans le monde on danse le charleston, Sonja Henie, une jeune Norvégienne, décroche le titre olympique en patinage artistique, avec une version classique du "Lac du cygne".
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Les autres vedettes de ces JO, auxquels participent 464 concurrents de 25 pays, sont le patineur suédois Gillis Grafstroem et l'équipe canadienne de hockey sur glace, qui écrase ses adversaires. Un sport fait son apparition au menu olympique : le skeleton, une variante de la luge, où les athlètes descendent les pentes, tête en avant.