[an error occurred while processing this directive] L'Equipe de France olympique aux JO de Turin - Albertville 1992 Albertville 1992 : résumé
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Albertville 1992 : résumé

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Les Jeux éclatés
Toute une région mobilisée
Paris battue par Barcelone pour l'organisation des Jeux d'été de 1992, la France se console quand les JO d'hiver sont confiés à Albertville. A la Savoie, plus exactement, car c'est toute une région qui se mobilise pour ces 16es Jeux d'hiver, répartis sur treize sites.


Ces troisièmes JO d'hiver "made in France" sont nés de la volonté de deux hommes, Michel Barnier (photo 1, à gauche), député de la Savoie, et Jean-Claude Killy (photo 1, à droite), triple champion olympique de Grenoble, devenu homme d'affaires à succès.

Le 17 octobre 1986 à Lausanne, quand Albertville est choisie. Barnier et Killy rayonnent.

29 janvier 1987. Avis de tempête sur Albertville : Killy démissionne de son poste de président du COJO, le comité d'organisation. Voulant revoir l'attribution des sites et retirer notamment le ski alpin aux Ménuires, il provoque un tel tollé qu'il jette l'éponge, écoeuré. Mais le 10 mars 1988, il revient comme coprésident du COJO avec M. Barnier, à la satisfaction de tous, Savoyards, président du CIO et autorités politiques françaises.

La vallée de la Tarentaise a été désenclavée par d'importants travaux routiers qui permettent un peu d'oublier l'éclatement des sites, parfois distants d'une centaine de kilomètres. La neige est au rendez-vous. Les Jeux peuvent commencer.



Lors de la cérémonie d'ouverture avant-gardiste (photo 2), mise en scène par Philippe Découfflé, de nouvelles nations défilent devant le président François Mitterrand. En effet, depuis la chute du Mur de Berlin en 1989, l'Europe a beaucoup changé, avec l'éclatement de l'URSS et de la Yougoslavie.



C'est parti pour Daehlie
Une seule Allemagne défile, unifiée, mais aussi, pour la première fois, une équipe de Croatie et de Slovénie. Une partie des républiques de l'ex-URSS devenue CEI est regroupée sous le nom d'Equipe Unifiée. Estonie, Lettonie et Lituanie alignent des équipes indépendantes.



Déception française en ski alpin. Franck Piccard (photo 1, à gauche), champion olympique de super-G à Calgary, est deuxième de la descente derrière l'Autrichien Patrick Ortlieb, pour 5 centièmes de seconde. Devancé en slalom par le Norvégien Finn Christian Jagge, l'Italien Alberto Tomba s'adjuge sa troisième médaille d'or en gagnant le géant. Chez les dames, l'Autrichienne Petra Kronberger (photo 2) signe le doublé slalom-combiné.



La Norvège fait main basse sur le de ski de fond masculin. Bjoern Daehlie (photo 3), qui entame sa moisson-record, et Vegard Ulvang (photo 4) gagnent tous deux 3 médailles d'or et 1 d'argent. Chez les dames, la Russe Lioubov Egorova (photo 5) fait mieux : 3 d'or et 2 d'argent. Elle est la reine des Jeux.


Bonnie Blair et Gunda Niemann dominent le patinage de vitesse : l'Américaine gagne le 500 et le 1000 m, l'Allemande le 3000 et le 5000 m.


Enfin, on innove à Albertville : les femmes font leurs débuts au biathlon (photo 7), le short-track et le ski acrobatique font entrer le cirque et le "fun" aux Jeux.


L'Allemagne réunifiée pointe en tête des 64 nations (nouveau record) avec 26 médailles dont 10 d'or, devant la CEI (23 dont 9 d'or).

Ainsi se terminent les derniers Jeux d'hiver à se tenir la même année que ceux d'été. Les prochains, qui auront lieu dès 1994, à Lillehammer, marqueront le début de l'alternance JO d'hiver - JO d'été tous les 2 ans.