Calgary 1988 : les anecdotes
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Rodéo
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Menace
La Fédération Internationale de Hockey sur Glace brandit la menace du boycottage devant l'allongement de la durée des Jeux, de 12 à 16 jours. Plusieurs pays (URSS, Suède, RFA et Tchécoslovaquie notamment) veulent récupérer rapidement leurs joueurs pour leurs championnats respectifs. La question se règlera par le versement de dédommagements.
Doublé
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Dopage
Un hockeyeur polonais, Jaroslav Morawiecki, est reconnu positif lors d'un contrôle antidopage qui a permis de détecter la présence de stéroïdes anabolisants dans ses urines. Le contrôle avait été pratiqué après le match Pologne-France (6-2). Il est exclu et son équipe perd les 2 points de la victoire.
Pilule
Pour la première fois, la pilule contraceptive est autorisée aux Jeux. Jusqu'ici, la commission médicale du CIO avait refusé, car la pilule contient de la norphistérone, substance interdite produisant les mêmes effets que certains stéroïdes anabolisants. En cas de contrôle positif, la commission se réserve le droit de trancher au cas par cas.
Indiens
Les Indiens Lubicon appellent au boycottage des JO de Calgary pour protester contre la destruction de leurs terrains de chasse ancestraux par les compagnies pétrolières. De 1979 à 1982, quelque 400 forages ont été pratiqués sur ce territoire.
Drame
Le jour du slalom géant masculin, deux skieurs se percutent violemment. L'un deux, un chirurgien autrichien, tombe sous les chenilles d'un engin servant à damer les pistes. Il meurt sur le coup, sous les yeux des Suisses Pirmin Zurbriggen et Martin Hangl, qui ont tout vu depuis le télésiège où ils avaient pris place.
Disqualifications
Au slalom géant, les Canadiens sont disqualifiés car ils portent des tenues qui n'ont pas été soumises à l'inspection de sécurité obligatoire. Même motif, même punition pour les skieurs de la Bolivie, du Liban, du Maroc et de Taïwan.
Peur !
Le Mexicain Alvaro Martinez a été tellement distancé dans le 50 km de ski de fond que les organisateurs, ne le voyant pas arriver, alors que les autres concurrents avaient franchi la ligne d'arrivée depuis longtemps, ont envoyé des gens à sa recherche, de peur qu'il se soit perdu.